Déterrage du Blaireau : le Tribunal Administratif de Poitiers donne raison à VPB.

CAP douleur confirme que les blaireaux ressentent nociception, douleur et souffrance.

Saisi par Vétérinaires pour la Biodiversité, Deux-Sèvres Nature Environnement, l’ASPAS, AVES, One Voice et la LPO, le Tribunal Administratif de Poitiers suspend l’arrêté préfectoral qui autorisait l’ouverture d’une période complémentaire de déterrage des blaireaux à partir du 1er juillet dans le département des Deux-Sèvres, jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur sa légalité. Une décision qui permet à de nombreux blaireaux de passer un été tranquille.

Le débat public ne brille pas toujours par sa précision et son objectivité. Quantités d’approximations, d’erreurs, de préjugés ou de mensonges sont colportés à propos des animaux. L’association Vétérinaires pour la Biodiversité fera appel à chaque fois que c’est nécessaire aux scientifiques qui nous aideront à promouvoir les connaissances et conforter les vérités objectivement démontrées.

A propos du blaireau, une assertion délirante circule avec une certaine efficacité, pour défendre l’indéfendable et cruelle chasse par déterrage : « le blaireau ne ressent pas la douleur ». VPB a permis de mettre en relation la LPO et les experts de CAP Douleur, pour que nous disposions d’un document référence sur le sujet.

Crédit photo : ANSES